Le roman de Jean Luc Marcastel, "Libertalia" paru chez Gulfstream en 2020, que j'ai eu le plaisir d'illustrer, a reçu cette très belle analyse de Sylvie Lalagüe Dulac. Voilà qui encourage et fait plaisir !
"Dans le souci d’éveiller le lecteur au rôle de vecteurs des préjugés et de construction des imaginaires que recèlent les mots, le romancier multiplie les scènes qui incitent à interroger le recours aux mots « noire » et « négresse ». Les marins du bateau négrier sur lequel Henri a réussi à embarquer, utilisent sans sourciller ces termes. Dans leur bouche Nyah (p. 161-162) est une « petite négresse » et les Africains des « bons à rien de négros »[...]Ce dispositif, rarement exploité par les écrivains de romans pour la jeunesse, fait l’originalité et l’intérêt de ce roman qui pousse les lecteurs visés à réagir et à prendre conscience de la portée et de la violence des mots."
Lien vers l'article complet de Sylvie Lalagüe-Dulac