... Sur le scénario de Christophe Cazenove, mis en couleurs par Sandrine Cordurié, aux éditions Bamboo 1er semestre 2016 !
jeudi 24 décembre 2015
mercredi 23 décembre 2015
Les enfants jouent, avec tous les jouets.
Eh oui!
Je sais, on parle de consommation, mais surtout, on parle d'arrêter les clichés, les pages roses dinette et poupées pour les filles et pages bleues voitures et robots pour les garçons. Parce que c'est notre quotidien, la consommation, la publicité, que nous subissons la plupart du temps, qui nous cible sans arrêt et nous impose des clichés... Pour une fois un catalogue de jouets envoie un message évolué ! Apprécions donc ce moment de grâce.
Pour ne pas le citer y a "U" dans l'enseigne.
jeudi 17 décembre 2015
Piik tome 2
Un extrait de Piik qui rencontre un gros problème à Chinon. Avec les superbes couleurs de Sandrine Cordurié, sur un scénario de Christophe Cazenove.
(Sortie prévue 1er semestre 2016, éditions Bamboo)
samedi 12 décembre 2015
Piik dans le top 30
Un article très sympa pour Piik tome 1 qui fait partie des BD jeunesse 2015 sur Comixtrip.
Le tome 2 sort premier semestre 2016. Le tome 3 est à l'écriture!
Extrait:
"signé Christophe Cazenove et Cécile.
PIIK VEUT APPRENDRE A LIRE
Habitué de scénarios légers dans les séries Basket Dunk, les Insectes ou les Animaux marins, Christophe Cazenove innove avec une série à histoire longue. Et il faut dire que le premier tome du Livre de Piik est très réussi. Teinté d’un très bel humour, le récit moyen-âgeux du scénariste use des ingrédients que les jeunes lecteurs apprécient : de l’aventure, de l’action, une quête personnelle, de vrais méchants et des héros attachants. Accompagné par son fidèle renard domestique, Piik est un garçon ingénieux et valeureux. Toujours prompt à retenir son père dans sa tâche meurtrière, il use et abuse du pouvoir des plantes (tournenrond) mais aussi des pièges dans lesquels son papa tombe. Epaulé par Mahaut, jeune fille débrouillarde et son ami goinfre un peu bête, Piik se lance dans une quête personnelle originale : apprendre à lire afin de déchiffrer le message que lui a laissé sa maman. Rongé par un lourd secret, son père exerce son métier naturellement comme ont pu le faire ses ancêtres.PIIK : LE NOUVEAU ROBIN DES BOIS
En plus de cela, il y a des rebelles qui tentent de récupérer le pouvoir ; le fils de Godric le chef de la rébellion capturé par les hommes (très idiots) de l’infâme seigneur de Baring et le lecteur se laisse rapidement happer par l’histoire. De plus des thématiques transversales sont bien amenées : l’amitié, l’entraide, les liens familiaux, la perte d’un être cher ainsi que l’accomplissement personnel. L’apprenti-lecteur, Piik, ressemble aussi un peu à Robin des Bois.UN BEAU TRAIT HUMORISTIQUE
Dessinatrice de la fabuleuse série jeunesse Lulu et Fred, Cécile livre de nouveau une très belle partition pour cette nouvelle saga d’aventure. C’est la jeune auteure qui a proposé à Cazenove l’idée du garçon, fils de bourreau au Moyen-Age. Et elle a bien fait, tant l’univers graphique qu’elle met en scène est très abouti. Les visages des personnages sont très expressifs. Son trait humoristique rend parfaitement l’ambiance du récit.Un excellent début pour ce Livre de Piik. Une excellente saga jeunesse à suivre avec grand intérêt !"
Article rédigé par Damien Canteau. Lien ici.
jeudi 10 décembre 2015
Rêve aux Lettres!
Ho my ! La trouvaille !
Je ne fais pas souvent de publicité , mais là, je craque pour ce fabuleux concept !
(Lecture et écriture , j'aime !)
Hope , je vous recopie la présentation , trouvée sur le site de Rêve aux Lettres:
" Avec « Rêve aux Lettres », un beau matin, votre enfant découvre dans sa boîte aux lettres un courrier envoyé par
les habitants d'un lointain pays. Le lecteur est alors investi d'un rôle central (roi, reine, explorateur,
directeur...) et les personnages lui demandent de l’aide. Dans leurs courriers, ils décrivent les événements et
posent des questions : décisions à prendre, activités à réaliser, énigmes à résoudre… Votre enfant doit alors répondre par écrit et envoyer ses décisions. La suite de l’histoire dépend de lui ! Courriers après courriers, il participe à une véritable correspondance écrite ; il lit, il écrit et vit une
aventure palpitante !"
Une très belle équipe composée de professeures des écoles , d'une orthophoniste et d'écrivaines, entre autres !
Lien ici!
mardi 8 décembre 2015
Piik tome 2 les couleurs
Sandrine Cordurié est coloriste, elle embellit les pages de Piik, le rend encore plus vivant, encore plus beau! Regardez un peu s'il est mignon ce petit héros!
mercredi 2 décembre 2015
Salon du Livre jeunesse de Montreuil, la condition des auteurs.
Alors que s’ouvre aujourd’hui le Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil, les écrivains du genre restent parmi les créateurs les plus mal payés.
- Pour une reconnaissance des auteurs jeunesse
Le Club des cinq, vous vous souvenez ? Bien sûr,
vous vous souvenez, c’est là que vous avez tout appris, ou presque.
Dagobert, le chien fidèle, qui vous a sensibilisé à la cause animale,
Claude, la garçonne de la troupe, la chef de bande, qui vous a ouvert
aux questions du genre. Et les autres : François, Annie, Michel, qui
vous ont montré comment la diversité peut et doit faire groupe. Vous
vous souvenez de ces soirées passées sous la couette à lire à la lueur
d’une lampe de poche, des soirées où vous êtes devenus lecteur. Et
pourtant, pour nos éditeurs, on pourrait croire qu’Enid Blyton -
600 livres à son actif - et ceux qui lui succèdent ne valent pas
tripette. La preuve ? Les auteurs jeunesse sont parmi les créateurs les
plus mal payés. Leurs droits (6 % en moyenne sur le prix du livre hors
taxe) sont près de deux fois inférieurs à ceux de leurs confrères de
littérature générale (autour de 10 %), des essais et de la bande
dessinée. Résultat, le premier maillon de la littérature jeunesse est au
plus mal. Nombreux sont ceux, mêmes les grands noms habitués des gros
tirages, qui tirent la langue. Encore plus nombreux ceux qui rencontrent
de grandes difficultés et se paupérisent. Depuis plusieurs mois, dans
l’ombre, face à des groupes multimillionnaires et à leur armada de
juristes, les auteurs jeunesse essaient de négocier avec un objectif
simple : être traités comme les autres. Ils ne veulent pas obtenir plus,
ils demandent juste l’égalité. La majorité des éditeurs renâclent.
Pourtant, les auteurs jeunesse méritent d’être considérés.
Aussi fou que la chose puisse paraître au néophyte bouffi de condescendance pour celui qui s’adresse aux enfants, écrire les aventures de Toto le poussin vert et réussir à prendre un lecteur balbutiant par la main, l’aider à franchir le cap du déchiffrement, lui donner envie de poursuivre, malgré les occlusives sur lesquelles il bute, est un réel travail d’écriture. Peut-être le plus important. On apprend à lire avec des livres. Parce que l’histoire nous entraîne et nous fait oublier les difficultés de l’apprentissage.
L’auteur jeunesse est plus qu’un simple raconteur : au travers de ses personnages, des univers qu’il construit, il accompagne son lecteur et lui donne des clés pour décoder le monde, ne pas le subir, pour s’en affranchir. Il lui apprend à persévérer, à écouter, à se dépasser.
La part qu’il prend dans la vie de ses lecteurs est immense. Les enfants sont intacts, entiers, ils détestent ou s’enflamment, vibrent et vivent avec une intensité que nous avons oubliée. Jusqu’à sa majorité à peu près, l’enfant enchaîne les premières fois, heureuses, démentes ou épouvantables : première rentrée scolaire, premier coup de foudre, premier deuil. La puissance des émotions est décuplée par leur nouveauté et, dès lors, inquiétante. L’enfant est souvent isolé face à ces séismes intimes, il croit être seul à les vivre.
Heureusement, il y a les livres. Ils lui révèlent à quel point la joie, la douleur, l’amour et l’horreur sont universels. Le jeune lecteur y rencontre des héros qui affrontent les mêmes situations que lui. Mieux : ils s’en sortent. Certes, parfois aidés d’une baguette magique mais qu’importe, ils surmontent. Ils survivent.
L’auteur jeunesse est un ami, un acteur incontournable du «bien grandir». Par son travail, il transcende les frontières du possible et offre au lecteur une main bienveillante qui l’aide à avancer. C’est un rôle essentiel. Alors pourquoi, en France, les auteurs jeunesse ne sont-ils pas traités comme leurs pairs ? Qu’est-il arrivé pour que lorsqu’il signe son contrat, l’auteur jeunesse soit si infantilisé, et contraint d’accepter des conditions trop souvent déplorables ? Aujourd’hui, même ceux qui dépassent les 15 000 exemplaires vendus ne peuvent souvent pas vivre de leur plume. Si la majorité des éditeurs rechignent à revoir les conditions de travail de ces auteurs, certaines maisons, grandes et petites, leur proposent des droits décents. C’est donc que c’est possible.
Pour faire évoluer la situation, faire reconnaître la qualité et l’importance de leur travail, les auteurs jeunesse ont besoin de soutien. Leur association professionnelle, la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, qui regroupe quelque 1 400 adhérents, a lancé une pétition en ligne (1). Son but est d’informer et fédérer lecteurs, libraires, bibliothécaires et amoureux de la littérature jeunesse autour d’une cause simple : que ses auteurs ne soient plus la cinquième roue du carrosse, qu’ils puissent espérer écrire dans la sérénité, comme des créateurs qui occupent la place qui leur revient au sein de notre société.
Marie Pavlenko Ecrivain, administratrice de la Charte des auteurs jeunesse
Aussi fou que la chose puisse paraître au néophyte bouffi de condescendance pour celui qui s’adresse aux enfants, écrire les aventures de Toto le poussin vert et réussir à prendre un lecteur balbutiant par la main, l’aider à franchir le cap du déchiffrement, lui donner envie de poursuivre, malgré les occlusives sur lesquelles il bute, est un réel travail d’écriture. Peut-être le plus important. On apprend à lire avec des livres. Parce que l’histoire nous entraîne et nous fait oublier les difficultés de l’apprentissage.
L’auteur jeunesse est plus qu’un simple raconteur : au travers de ses personnages, des univers qu’il construit, il accompagne son lecteur et lui donne des clés pour décoder le monde, ne pas le subir, pour s’en affranchir. Il lui apprend à persévérer, à écouter, à se dépasser.
La part qu’il prend dans la vie de ses lecteurs est immense. Les enfants sont intacts, entiers, ils détestent ou s’enflamment, vibrent et vivent avec une intensité que nous avons oubliée. Jusqu’à sa majorité à peu près, l’enfant enchaîne les premières fois, heureuses, démentes ou épouvantables : première rentrée scolaire, premier coup de foudre, premier deuil. La puissance des émotions est décuplée par leur nouveauté et, dès lors, inquiétante. L’enfant est souvent isolé face à ces séismes intimes, il croit être seul à les vivre.
Heureusement, il y a les livres. Ils lui révèlent à quel point la joie, la douleur, l’amour et l’horreur sont universels. Le jeune lecteur y rencontre des héros qui affrontent les mêmes situations que lui. Mieux : ils s’en sortent. Certes, parfois aidés d’une baguette magique mais qu’importe, ils surmontent. Ils survivent.
L’auteur jeunesse est un ami, un acteur incontournable du «bien grandir». Par son travail, il transcende les frontières du possible et offre au lecteur une main bienveillante qui l’aide à avancer. C’est un rôle essentiel. Alors pourquoi, en France, les auteurs jeunesse ne sont-ils pas traités comme leurs pairs ? Qu’est-il arrivé pour que lorsqu’il signe son contrat, l’auteur jeunesse soit si infantilisé, et contraint d’accepter des conditions trop souvent déplorables ? Aujourd’hui, même ceux qui dépassent les 15 000 exemplaires vendus ne peuvent souvent pas vivre de leur plume. Si la majorité des éditeurs rechignent à revoir les conditions de travail de ces auteurs, certaines maisons, grandes et petites, leur proposent des droits décents. C’est donc que c’est possible.
Pour faire évoluer la situation, faire reconnaître la qualité et l’importance de leur travail, les auteurs jeunesse ont besoin de soutien. Leur association professionnelle, la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, qui regroupe quelque 1 400 adhérents, a lancé une pétition en ligne (1). Son but est d’informer et fédérer lecteurs, libraires, bibliothécaires et amoureux de la littérature jeunesse autour d’une cause simple : que ses auteurs ne soient plus la cinquième roue du carrosse, qu’ils puissent espérer écrire dans la sérénité, comme des créateurs qui occupent la place qui leur revient au sein de notre société.
Marie Pavlenko Ecrivain, administratrice de la Charte des auteurs jeunesse
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